L’instant partenaire : L’École de technologie supérieure (ÉTS)

Annie Bouthillette, vice-présidente des relations institutionnelles, présente l’École de technologie supérieure ainsi que les raisons qui motivent son engagement actif à l’animation du Centre Jacques Cartier.
Partenaire Publié le 10 mars 2025 / Dernière mise à jour le 10 mars 2025
L’ÉTS est l’université la plus internationale du Québec.

En quelques mots, quelles sont les missions de votre organisation?

Annie Bouthillette (AB) : L’École de technologie supérieure est engagée à bâtir la société de demain. Fondée en 1974, l’ÉTS est une université québécoise à Montréal qui a pour mission le développement technologique et économique du Québec. Spécialisée en ingénierie appliquée, l’ÉTS qui compte plus de 11 000 étudiantes et étudiants forme 25 % des ingénieures et ingénieurs au Québec. Elle se classe au 1er rang des facultés de génie au Québec puis au 2e rang au Canada en matière de diplomation. Les ingénieures et ingénieurs qu’elle forme, et les chercheurs et chercheuses qui y évoluent sont reconnus pour leur approche pratique et novatrice en proximité avec l’industrie. L’ÉTS est l’université la plus internationale du Québec avec une clientèle étudiante qui représente plus de 33 % de son effectif total. 

Depuis combien de temps est-elle partenaire du Centre Jacques Cartier?

AB : L’ÉTS est partenaire depuis plusieurs années avec le CJC.

Que représente le Centre Jacques Cartier pour vous ?

AB : L’ÉTS et le Centre Jacques-Cartier partagent des valeurs communes de collaboration, d’excellence et d’audace qui créent une alliance très forte entre les deux organisations. L’innovation fait partie de l’ADN de l’ÉTS qui a développé un modèle coopératif unique grâce auquel les étudiants et étudiantes, les chercheurs et chercheuses et les partenaires industriels travaillent main dans la main pour résoudre les petits et grands enjeux de société avec l’humain au cœur de ses décisions. Le CJC se définit comme un trait d’union, un moteur d’innovation qui rassemble les milieux scientifique, économique, culturel et industriel, des milieux dans lesquels l’ÉTS est déjà fortement active et connectée. L’implication de l’ÉTS avec le Centre s’est donc faite tout naturellement. 

Pourquoi la coopération Auvergne-Rhône-Alpes/Québec est-elle importante pour votre organisation?

AB : La France est le partenaire académique et de recherche le plus dynamique avec l’ÉTS. Près de la moitié des étudiantes et étudiants internationaux qui fréquentent notre université provient de la France, plus de 50 % de nos partenaires académiques sont français et plus de 1 /5 de nos co-publications scientifiques se font avec nos collègues de l’autre côté de l’Atlantique. Cette collaboration naturelle s’étend évidemment à la région Auvergne-Rhône-Alpes où se trouve une grande partie de nos partenaires. Mais pas seulement. La région Auvergne-Rhône-Alpes et le Québec, et l’ÉTS plus particulièrement, font partie d’une communauté tissée serrée comme on dit chez nous. Nous faisons face à des enjeux communs, quoique dans des contextes parfois différents, et déployons une volonté commune d’agir et de s’engager à façonner un meilleur avenir. 

Quel est votre meilleur souvenir d’une participation aux EJC ? 

AB : Ma première participation il y a trois ans, à Lyon. Je venais de rejoindre l’ÉTS et découvrais les infinies possibilités de notre entente avec le Centre Jacques-Cartier. J’y ai trouvé des collègues français inspirants, généreux et ouverts qui ont tout de suite voulu en savoir plus sur notre établissement, avec qui j’ai pu échanger sur ma vision et les grands enjeux de l’internationalisation. J’y ai trouvé une communauté d’esprit que je suis heureuse de retrouver chaque année et lors de mes déplacements professionnels. 

Quelle est la plus belle réussite de votre organisation avec le Centre Jacques Cartier? 

AB : L’activité dont je suis la plus fière est celle que j’organise maintenant depuis 2 ans, et pour une 3e année en 2025, avec mon collègue Jim Walker de l’Université Lumière Lyon 2. En marge de la rencontre des recteurs et rectrices qui se déroule au début des EJC, j’ai eu envie de profiter de la présence de mes collègues vice-recteurs et vice-rectrices, et directeurs et directrices des relations internationales, une fonction qui fait partie de mon mandat, pour créer un réseau et échanger avec eux sur nos réalités. Nous avons donc mis sur pied la Commission internationale franco-québécoise sur le sujet de l’internationalisation des universités (2023), la diplomatie scientifique (2024). Nous réitérons cette année avec une 3e édition dont la thématique demeure à identifier. Ces moments d’échange de plus en plus populaires ont permis de créer des liens durables entre les représentants et représentantes universitaires, et de mettre en œuvre un réseau fort utile au développement de notre pensée comme de notre rôle au sein des établissements. 

L’ÉTS et le Centre Jacques-Cartier partagent des valeurs communes de collaboration, d’excellence et d’audace qui créent une alliance très forte entre les deux organisations.


Annie Bouthillette, vice-présidente des relations institutionnelles


L’instant partenaire, une nouvelle série dédiée aux partenaires du Centre Jacques Cartier

Le Centre Jacques Cartier doit sa vitalité à l’engagement de ses partenaires. À travers L’instant partenaire, nous mettons en lumières celles et ceux qui contribuent à faire vivre notre écosystème ainsi que les structures qui enrichissent notre réseau par leurs projets innovants et leurs collaborations transatlantiques.

Découvrez la liste des partenaires qui forment le réseau du Centre Jacques Cartier.